Lors des diverses remises de médailles ou départ en retraite j’ai effectué le tour, presque complet, des travaux auxquels j’ai amplement participé sous la houlette de Claude Simon.

 J’ai eu le privilège de réaliser 2 salles des fêtes et si cette fois ce fût relativement facile d’y arriver avec de la patience, ce fût plus compliqué avec la première salle,  il fallait chercher un terrain : pas sur la pelouse car les tilleuls devaient être préservés, pas dans la plaine à la place de l’atelier Layes car il fallait exproprier … et subitement un terrain se libéra. Nous avons maintenant une belle salle de convivialité.

Avec Claude nous avons élevé le premier mur permettant de  délimiter  la rue menant à la salle des fêtes ; c’était le premier d’une longue liste: au cimetière, vers l’église, face à chez Philippe Bernard, les massifs de fleurs ou encore il y a peu encore vers la salle des fêtes…bien souvent à peine revenu du CFA je changeais de tenue et en route pour le ciment, la bétonnière.

Nous avons été des bâtisseurs : qui se rappelle l’état de la bergerie aujourd’hui atelier communal sur quatre niveaux ; certains ici présents ne reconnaîtraient plus le grenier de la mairie autrefois rempli de bois pour chauffer les écoles et devenu salle de classe, salle de réunions ; il fallut monter les matériaux à la force des poignets ; Léon Rémy ancien employé communal serait étonné de voir comment son atelier a évolueé en Agence Postale et salle de mairie. Des travaux de peinture ou de placage de plafonds et murs nous ont sollicité dans la mairie, les écoles et à la buvette de la pelouse.

Grâce au legs de William Ruklin la commune a pu  faire rénover, le logement de la mairie, la mairie, la salle des fêtes et aménager l’espace qui porte son nom.

Bien sûr en 36 ans il est logique que du travail ait été fait. Certains se souviennent que les chemins de bois n’avaient pas la même physionomie et que vendre les grumes n’était pas aisé : il fallait que le débardeur les tire jusqu’à La Ferrée.

Certains anciens affouagistes ont avec Claude chargé des remorques de cailloux et rebouché les ornières pour pouvoir atteindre la coupe affouagère.

Par les hivers enneigés  c’était le traîneau qu’il fallait tirer et diriger sans heurter les véhicules, stationnés sur la chaussée, et derrière le tracteur, j’avais bien du mal à manipuler le lourd et encombrant engin. Sans compter que comme maintenant la neige n’était jamais poussée du bon côté. Et certains n’hésitaient pas à me manifester leur mécontentement alors que je levais la pelle pour dégager la route.

Les fuites d’eau aimaient l’hiver, il fallait les colmater, c’est à la main, à la pelle, à la pioche que nous sommes intervenus, Claude et moi, durant de nombreuses années, les mains plongées dans l’eau glacée. Avec le temps ce sont de bons moments de vie.

*J’aurais aimé que ma dernière cérémonie des vœux se fasse en présence de tous les adjoints qui m’ont épaulé, certains sont partis depuis longtemps, M. Jourdain, Mimile Moussu et plus récemment Yves Layes. Francis Desprezest là, Philippe et Murielle aussi. Julien Martin à qui les bois sont redevables a choisi de s’effacer.

*Je voudrais surtout  remercier celles et ceux qui durant ces six mandats ont permis que la vie à POULANGY soit agréable, les conseillers municipaux et les bénévoles des associations.

*Même si je ne suis pas un fan de foot il faut se rappeler que l’ASPL a longtemps porté haut les couleurs de Poulangy et ce grâce aux joueurs certes mais aussi à l’encadrement : Jean-Marie et Jeannette Baudoin, Bibi à la tondeuse, Jean et Edith Pikiakos en particulier pour les équipes des jeunes, les divers présidents, l’infatigable arbitre Pierrot Pichois, Françoise longtemps secrétaire et encore Roland Dion. Je me souviens que ce dernier a gratté et peint la main courante mais aussi monter sur le toit de la buvette pour y poser les tôles.

Et si maintenant j’ai un trafic c’est que le foot m’y a fait prendre goût après l’achat du « tube » Citroën, avant un combi Volkswagen, afin de  transporter les jeunes  footballeurs de l’école. 

*Combien de courses cyclistes, de cyclo-cross, de jeux de quilles, de méchouis ont été organisés par les sapeurs- pompiers volontaires pour le plaisir des Poulangeois.  Ils sont parvenus  à attirer et à restaurer ici à la salle des fêtes 200 pompiers départementaux pour un cross dans la neige. Monter un stand à La Ferrée n’avait pas été une mince affaire avec 30cm de neige. Même si c’est avec un peu d’amertume que j’ai vu le Corps de Sapeurs-Pompiers Volontaires disparaître alors que la commune l’avait équipé d’un beau camion rouge, je remercie Jean Vacheret, Roland Martin, Alain Guyot et leurs hommes pour les services rendus à la population. 

*Je me dois aussi de remercier les anciens combattants et pompiers et particulièrement les porte-drapeaux : Serge, Loulou, François, Roland, toujours fidèles aux cérémonies commémoratives dignement fêtées dans notre village. Merci à William et Clara Schuk qui organisent des moments de convivialité contribuant au maintien de la flamme du souvenir.

*Alors que Ginette vient de nous quitter, comment ne pas la remercier d’avoir pris la tête du club du 3^ème âge durant 22 ans. En 1977 j’ai entraîné le conseil municipal fraîchement élu dans l’organisation d’une tombola. Le premier prix, une moto, n’ayant pas été réclamé c’est 7 000 F (1 000€) de bénéfices .Ses successeurs n’ont pas démérité : Odette Vacheret, Roland Dion et aujourd’hui Françoise Boucherat. Vous êtes retraité, chaque jeudi, venez boire le café de l’infatigable Eliane Dion.

*1989, ce fut la grande fête du Bicentenaire de la Révolution, y-a-t-il eu, une seule fois, une telle foule dans POULANGY ? Certainement jamais ! Quelle belle réussite due à la mobilisation de tous et en premier lieu de toute la famille PIKIAKOS. Et tous les bénéfices sont allés aux enfants des écoles. Tout comme les bénéfices de la vente des assiettes célébrant les trésors de Poulangy.  Je n’oublie pas aussi l’achat et l’aménagement du terrain de loisirs de La Ferrée.

*Je sais aussi que de nombreux jeunes et moins jeunes Poulangeois  gardent de beaux souvenirs du centre aéré dirigé alors par Manuella. Combien d’activités d’alors ne seraient plus admises aujourd’hui  et pourtant quels plaisirs de se baigner dans l’étang de Moirons, de pédaler dans les bois de Poulangy, de monter avec sacs et vélos dans le trafic ou de camper dans la maison forestière d’Ageville.

*Plus récemment ce sont trois cavalcades successives qui nous ont motivés, d’abord sous la houlette d’Edmond et Nicole Kerdilès puis grâce à la prise en mains de Gérald et Sandrine Boutsoque. Qu’ils soient remerciés tous les quatre : sans eux les dames n’auraient pas eu à confectionner les milliers de fleurs nécessaires aux décors des chars : les jeux olympiques, le tacot et  les Barbes à Papa.

*Et peut-on oublier les carnavals qui chaque année réjouissent les enfants et leurs parents. Vous vous montrez  très généreux  et c’est un grand bonheur de défiler derrière les chars d’Edmond et Nicole Kerdilès et si cette année était la dernière fois qu’Edmond se dévouait à sa Majesté Carnaval, ses mannequins nous manqueraient.

*Je me souviens aussi des bals, carnavals, vide-greniers et réveillons de la Saint Sylvestre  qu’avec  essentiellement JANINE,  ROLAND et FRANCOISE  nous avons organisé pour le compte du comité des fêtes. En août, une année nous avions organisé les 2 bals de la fête, nettoyé le parquet et le lundi nous sommes partis tous les 4 pour Bourg Saint Maurice. Une autre fois avec Elise nous sommes revenus le samedi de la fête foraine, depuis SAMOENS, et le lundi nous étions à nouveau à SAMOENS. .Mais déjà la fête avait perdu de son attrait auprès des poulangeois. Claude Faupin se souvient-il d’avoir donné à un danseur sans scrupule la veste en cuir de son propre fils ?  Janine,  Roland je vous dois un grand merci pour votre dévouement constant. Sans vous le comité des fêtes n’aurait pas pu organiser les nombreuses manifestations, aujourd’hui abandonnées.

*Les hauteurs de l’Abbaye se sont merveilleusement embrasées pour le passage à l’an 2000 grâce au savoir-faire de Jean Paul Farina et ce n’était pas la première fois qu’il excellait dans les feux d’artifice; maintenant c’est Pierre Olivier qui a repris le flambeau. Je n’oublie pas qu’auparavant c’était Yves Layès qui se dévouait aux feux d’artifices du 14 juillet.

*Un merci aussi à la société de chasse qui entretient les abords des chemins et a permis d’apaiser les querelles entre chasseurs.

*Y aura-t-il en France un nouveau NOAH pour relancer le tennis ? Malgré les bonnes volontés de Patrick, Emilio, Brigitte, Sébastienet d’autres, le terrain est à l’abandon.

*Un grand merci à un de nos concitoyens toujours prêt à rendre service, je veux citer Denis NICOLAS.